L’histoire :
T’es un humain qui construit des trucs, et notamment une araignée robot géante. Grâce à elle, tu grimpes une paroi en quête de ressources précieuses pour améliorer ton équipement. Mais attention, des meuchants pas beaux veulent ta peau Gipsy.
Tu l’auras compris, ce petit jeu indé ne cherche pas à briller par une histoire énorme, mais là c’est clairement pas ce qu’on lui demande. Wall World, au-delà de te rappeler cette chanson pour enfant l’araignée Gipsy, est un Rogue Lite où tu dois trouver plein de brouzoufs et de ressources pour améliorer ton araignée robot, qui te permettra de combattre des hordes de monstres dans une sorte de tower defense. Ouais je sais, dis comme ça, ça à pas l’air terrible et pourtant c’est clairement addictif. Tu te dis « tiens j’ai un petit quart d’heure, je vais faire une tite game histoire de ». Faux, nul, zéro. T’es parti pour une bonne heure au moins à miner comme un abruti et à défendre Gipsy. Au début, j’étais pas chaud, nan vraiment. Et puis en fait, je me suis laissé tenté et j’ai lancé ma 1ère partie. 1ère erreur. Quand je disais que c’est addictif, c’est que ça l’est vraiment.
C’est pas le plus beau jeu de la planète certes, d’ailleurs t’as pas besoin d’un pc de compète pour le faire tourner. Mais il a un quand même un design en pixel art bien sympa. Après, on lui demande pas de nous péter la rétine non plus.
Je sais ce que tu vas me demander, « Oui d’accord mais alors si c’est pas forcément beau et que l’histoire tiens sur une feuille de PQ, c’est quoi l’intérêt ? »
Calme toi tu vas comprendre.
Le gameplay est tout simplement fantastique. La prise en main est immédiate et simple. C’est réactif dans les 2 modes, car, je te rappelle au cas où t’aurais déjà oublié, que le jeu est un Rogue Lite de minage et de tower defense. Tiens d’ailleurs je vais te décrire un run dans ce jeu pour que tu comprennes. Tu démarres avec Gipsy, tu montes le mur pour trouver un endroit où forer pour récupérer du pognon, qui servira dans ta base de départ quand tu meurs lamentablement, et du minerai précieux pour upgrader tes pouvoirs où les pouvoirs de Gipsy durant le run. Pendant que tu vas explorer les profondeurs de la montagne, une petite barre t’indique à quel moment tu auras une vague d’ennemis qui viendra pour casser la gueule à Gipsy. Donc faut aller vite pour récupérer tout ce dont tu as besoin pour faire tes upgrades. Quand tu reviens pour prendre le contrôle de Gipsy, tu passes en mode tower defense. Le stress est présent de savoir si tu auras le temps, ou pas, d’aller récupérer quelques minéraux pour que ta tourelle tourne plus rapidement ou fasse plus de bobos. Il faut une bonne dose de réflexion pour bien choisir ses updates et avoir les timings en tête. Bon il n’y a pas que ça qui pose problème, mais je te laisserai la joie de découvrir. Je sais je suis trop gentil.
Côté son, je vais pas te mentir, c’est pas un chef d’œuvre mais au final tu t’en tapes parce que le gameplay fait tout dans ce jeu.
Au final c’est bien ou c’est chiant ?
Tu l’auras compris, le gameplay est clairement le cœur du jeu et c’est super agréable. Autant dans la partie minage que la partie tower defense, tu prendras ton pied parce que c’est instinctif, immédiat, prenant, addictif et tu veux juste tout débloquer pour aller plus haut comme le chantait Tina Arena. Ouais je voulais te dire de viser la lune comme Amel Bent mais tu m’aurais envoyé chier…
Je le note 15/20 hein parce que c’est pas parfait mais c’est quand même top.
