L’histoire :
Le grand baron du crime organisé meurt de décès, ce qui fait que les chefs des autres gangs (toi y compris) veulent prendre le contrôle de tout le trafic. Mais c’est sans compter sur l’élite de la police du dimanche après-midi, j’ai nommé Chuck Norris, qui va tout faire pour t’empêcher de devenir le plus grand meuchant de la ville.
Le pitch du jeu est pas ouf, en même temps on demande pas grand-chose de plus pour se convaincre de devenir le meilleur baron que la pègre ait connue.
Pour faire simple, c’est un Payday en mode Rogue Lite et kitsch à souhait. Le coup des années 90, les nombreux artistes, je vais pas dire acteur parce qu’il y a Vanilla Ice, les musiques (Freestyler quand même) et surtout Chuck Norris, tout est fait pour mettre à l’aise les vieux comme moi qui ont été bercés par la musique de Walker Texas Ranger. Et franchement, ça fonctionne. J’ai grave accroché à l’univers.
Le but du jeu, c’est de prendre tous les territoires des autres gangs afin de régner sur la ville, mais attention, t’as pas tout le temps que tu veux pour le faire. Plus tu feras de braquages et autres conneries du genre, plus ça donnera envie au plus grand des Texas Rangers de venir te corriger ta petite tronche.
Côté gameplay, bon c’est un fps comme je disais plus haut, façon Payday. Avec des subtilités. Bah oui, sinon quel serait l’intérêt du jeu ? T’as pas que des braquages de banques, tu peux aller piller les autres gangs, bloquer des fourgons pleins de brouzoufs, détruire les voitures de luxe d’un membre de gang rival… Il y a vraiment de bonnes activités. Sinon c’est du classique FPS, avec une légère teinte d’infiltration. De toute façon, il vaut mieux la jouer tranquille parce que dès que le monde commence à vouloir ta peau, bah ils y arrivent assez rapidement à te faire du bobo. C’est du classique, avec des armes à acheter, des niveaux à prendre et des power ups pour t’aider à accomplir ton devoir de raclure. Tu peux upgrader tes sbires, je te rappelle que t’es chef d’un gang quand même, et ça passera par une mission particulière à faire, tu devras défendre ton territoire, en attaquer d’autres, faire des braquages pour gagner des brouzoufs parce que les missions coutent du pognon, et puis j’aime l’argent comme dirait Monsieur Krabs. Tu dois aussi t’occuper de tes potes, oui parce que t’as des potes autres que tes sbires, qui te suivront sur les braquages, et petite info, si tu choisi d’emmener le boss du gang comme perso jouable, dans les braquages, fais bien gaffe à lui. S’il meurt, tu peux tout recommencer… MAIS, s’il survit, il t’apporte un bonus de brouzoufs de 50%. Ouais faut réfléchir à ce que tu fais dans ce jeu…
Après c’est pas non plus un truc formidable hein, mais j’avoue que c’est pas désagréable. Faut pas que tu t’attendes à passer tes seules heures de libres après le boulot dessus hein, parce que bon, c’est bien mais faut pas non plus déconner, c’est pas un GOTY.
Côté visuel, ça pète pas la rétine du tout. Les pnjs sont d’un dégueulasse, oh la vache j’aurais pas cru ça possible. A part les gros persos comme l’immense Chuck, le reste est dégueu. Faut bien te dire que tu seras dans des environnements fermés, les maps sont pas immenses et c’est assez redondant. Les devs se sont pas trop fait chier niveau textures quoi, ils ont fait beaucoup de copié collé histoire de dire que c’était pas des emplois fictifs (ouais elle pique celle là de vanne).
Le son, la VO est excellente forcément vu le casting, et ça rappelle bien les années 90. Evidemment que j’ai adoré. Les armes par contre, tu sens qu’ils ont passé tout le budget dans le casting parce que c’est pas fifou quand même.
Sinon c’est bien ou c’est chiant ?
Bah j’avoue que j’ai bien aimé, le côté années 90 m’a énormément plu. C’est pas le jeu du siècle loin de là, mais il a un petit quelque chose qui fait qu’une tite run de temps en temps ça fait du bien et c’est marrant. Et puis merde, y a Chuck Norris dedans quand même alors si ça c’est pas un indicateur que tu vas te marrer, je sais pas ce qu’il te faut.
Je lui donne la note de 13/20 parce que ça aurait pu être mieux, même si j’ai aimé.